Un dispositif (mis au point par Richard Hellbrunn, psychologue clinicien, psychanalyste) riche d’une expérience de terrain d’une quarantaine d’année pour aider à travailler sur les problématiques de conflictualité, d’agressivité et de violence.
Des combats d’une minute trente secondes, loin des dimensions sportives ou du défoulement, où les frappes sont atténuées, ayant pour point de repère le respect absolu de la verticalité du corps, car les coups à pleine puissance minimisent voire empêchent la possibilité de la parole
Un combat dans un cadre rassurant, aidant et canalisant l’émergence des pulsions violentes en toute sécurité. Un dispositif permettant une élaboration respectueuse et constructive de la violence par la parole, avant et après chaque combat, pour relancer une dynamique positive en cas « d’essoufflement » thérapeutique ou simplement pour interroger les dimensions de la psyché et de l’agir autour de la violence
La clinique nous rapporte qu’il y a une plasticité très importante de l’image inconsciente du corps. Aussi ne faut-il généralement que peu de combat de psychoboxe pour constater l’intégration de nouveautés psychiques et corporelles .
Mais aussi
LA SOCIETE
Soyons honnête, dans notre société dès qu’un individu est porteur d’une violence agie ou même subie, il est ostracisé, laissé tout seul avec celle-ci et ce d’autant plus que la violence fait de la cohésion en désignant un ennemi.
Comment l’accompagner alors si ce n’est en venant sur son terrain, ne le laissant pas seul avec sa souffrance afin de l’aider à mettre du sens sur ce qu’il vit, notamment par le biais de son éprouvé corporel, grâce à un dispositif spécifique et adapté?
LE COMBAT COMME TEXTE
Le combat de psychoboxe est une métaphore du conflit psychique. Il n’est pas seulement un prétexte à l’élaboration de ce conflit et de la souffrance du patient, elle qui fait aussi violence, il est aussi un texte à lui seul où peuvent se lire par le truchement de postures, mouvements, gestes, regards, l’image inconsciente du corps.
LE BINOME
Un binôme de psychoboxeur accueil en séance d’une heure un patient autour d’une difficulté lié à la violence. Un combat est proposé. Une phase d’élaboration en amont du combat, si ce dernier est souhaité et nécessaire, un temps d’élaboration en aval. L’un psychoboxeur, rencontre le patient à travers un combat à frappe atténuée, l’autre, dans le rôle du garant, veille sur le patient et son coéquipier-psychoboxeur le temps du combat